391.

Comme en aimant le cœur devient pusillanime,
Que de tristesse au fond et d’angoisse et d’effroi!
Je dis au temps qui fuit: arrête, arrête-toi,
Car le moment qui vient pourrait comme un abîm
S’ouvrir entre elle et moi.
C’est là l’affreux souci, la terreur implacable,
Qui pèse lourdement sur mon cœur oppressé.
J’ai trop vécu, trop de passé m’accable,
Que du moins son amour ne soit pas du passé.
Конец 1840-х — начало 1850-х годов

<См. перевод>


Воспроизводится по изданию: Ф.И. Тютчев. Полное собрание стихотворений. Л.: Сов. писатель, 1987. (Библиотека поэта; Большая серия).
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